Brocéliande, un nouveau printemps
Brocéliande prend des vacances. Un point de vue qui n’est pas celui des humains, espèce parmi tant d’autres mais une vision à l’échelle de la planète. "Il ne faut pas perdre la boule !" disait Henri Gillard. 1
Le monde s’arrête progressivement, ce monde qui engloutit tout, au point de s’avaler lui-même. Et il court comme un fou, à sa perte. Tandis que la vie, elle, continue. Il suffit de tendre l’oreille. La Grande Oreille, 2, celle qui a fait s’ériger l’humain pour qu’il soit un être debout. Le chant des oiseaux, le bourdonnement des insectes célèbrent le retour du printemps. Comme une évidence, nous ne pouvons plus continuer ainsi si nous voulons participer à nouveau à la grande symphonie du vert, sentir la caresse des premiers rayons du soleil sur notre peau. Deux chemins s’offrent à nous, il va falloir choisir la bonne destination.
Nous le savons depuis quelques temps, notre conscience a évolué, nous n’avons plus la même perception. Cette conscience qui nous unit, par delà la toile, elle appelle non pas à une révolution destructrice mais à une évolution, une transformation profonde.
Actuellement nous sommes plongés dans un monde d’images digne des scenarii catastrophes de la science-fiction. Au point où nous avons envie de nous pincer, nous disant "Mais je rêve, ce n’est pas possible !".
Nous en avons la preuve tangible, les images sont le fruit de notre imagination, elles se sont réalisées. Alors, changeons le scénario, soyons attentifs à chacune de nos pensées et puisque c’est le printemps qui revient, faisons comme les Anciens quand ils érigeaient une maison. Faisons acte de plantation ! Oui, plantons dans nos têtes, des graines de guérison. Nous ne pouvons plus nous rassembler dans des lieux de paix ? Retirons nous dans la grotte du cœur. Allumons, ravivons la flamme. Veillons sur nos aînés et tournons-nous vers nos enfants. Et pour les semis, voici un lien vers un conte, bien sur : Jacques et le haricot magique.